Hello ma jolie city !
Ce matin, un article qui n’aura sans doute ni queue ni tête, mais plutôt des pensées que j’ai eu en prenant mon bus ce matin pour le travail.
Pendant une période, je prenais le bus tous les matins avant 7 heures, suite à mon accident de voiture. Et puis, là de temps en temps je le prends, et j’avoue que j’aime bien, j’aime me laisser porter par ce bus qui m’emmène pile devant mon travail, sans avoir à réfléchir.
A cet arrêt de bus, les premiers temps j’étais souvent seule, depuis quelques temps nous sommes deux ou trois selon les matins. Et miracle, seul un petit lycéen dit bonjour.
Dans ce bus, ce sont les mêmes personnes, mais plus les mêmes qu’il y a quelques mois lorsque je le prenais régulièrement. C’est une autre vague de lycéens, que sont devenus les autres ? des bacheliers à l’université, ou dans le monde du travail ?
Dans mon bus, il y a des lycéens, des personnes de mon âge, et puis il y a cette mamie.
Cette mamie toute frêle, au chignon impeccable avec ses cheveux tous fins grisonnants. A la tenue impeccable, son petit sac en bandoulière, toujours debout, personne ne lui laisse une place, alors elle attend patiemment comme moi, un certain arrêt où beaucoup de lycéens quittent le bus, et elle se prend un siège, et j’ai remarqué qu’elle essaie souvent d’avoir toujours le même, celui dos au chauffeur. Où va-t-elle cette mamie ? ce matin elle n’était pas là, elle m’a presque manqué, son petit sourire pour me saluer, et son « bonne journée » lorsque je descends.
Ah oui, dans mon bus, il y a ceux qui y entrent comme dans un moulin, ni bonjour, ni merci, ni au revoir…
Et puis, dans mon bus, c’est souvent le grand silence de nous passagers encore endormis, si tôt le matin, il fait encore nuit. Il y a toutes ces odeurs, de propre, de parfum fraîchement déposé, et puis les autres… comme ce matin, ce monsieur tout ridé, tout fripé par la vieillesse et les nuits arrosées, qui cuvait encore de sa soirée ou de sa nuit avec son chapeau noir à sequins, qui m’a souri lorsque j’ai libéré mon siège pour descendre et qui s’est vite assis.
Et vous, des histoires de bus ?
j’adore ce genre de texte.
Ma maman parle avec tout le monde dans le bus, elle trouve cela triste un tel silence.
J’aime son culot surtout qu’elle vit à Paris ^^
bisous
ah oui Paris, pas évident d’aborder les gens
Plus d’histoire de bus… pendant longtemps des histoires de voiture… et puis maintenant, beaucoup de marche à pied : rien de ce que j’ai besoin pour l’instant n’est plus loin que 30 minutes de marche
ah ça c’est une chance, j’aimerais aller au travail à pied mais ça fait un peu trop loin
Je ne prends pas le bus mais je passe souvent devant les abris de bus proche de chez moi et j’aime imaginer des histoires autour de ceux qui attendent, où ils vont … En tout cas, je trouvent courageux ceux qui attendent plus de 15 minutes au gré des aléas climatiques car il n’y a pas d’abris partout …
ah oui, idem, j’aime imaginer les histoires, j’ai déjà attendu mon bus sous une pluie battante et de l’orage, quelle angoisse à 7 h du mat’
Je ne prends jamais le bus, parfois le tram. L’incivilité des gens est de plus en plus désagréable à supporter. Je ne supporte plus les vélos qui vous foncent dessus sans sourciller !
Bref !
Bisous
je suis bien d’accord avec toi, c’est vraiment très désagréable !
biz
J’ai pris souvent les transports en commun étant lycéenne, les études et meme pour le travail, je prenais le train, le bus, le tram, le métro…
Et j’ai aussi eu droit aux attentes, aux grèves….
Et à chaque fois c’est toujours la même chose, aucun respect entre nous!
C’est fou, ça m’a ramené des années en arrière quand les transports c’était 4h par jour de ma vie, bus, métro, RER, pendant des années. Ce frisson de bo,heur quand on arrive à s’asseoir, quand à l’époque sans portable, on s’occupait l’esprit en observant les gens.