Hello la city !
Comme chaque premier dimanche de chaque mois, l’entrée des musées en France est gratuite. Depuis plusieurs années, j’ai pris l’habitude d’y emmener les enfants, pour découvrir ou redécouvrir un musée, ou l’exposition du moment.
Cette fois-ci, nous nous sommes rendus au musée Les Abattoirs, qui propose toujours des expositions originales. Je vous avais d’ailleurs parlé dernièrement de l’exposition de la Dame à la Licorne.
En ce moment, ce musée propose une très belle exposition de Niki de Saint Phalle.
Niki de Saint Phalle, pseudonyme de Catherine Marie-Agnès de Saint-Phalle, née à Neuilly-sur-Seine le 29 octobre 1930 et morte à La Jolla de San Diego en Californiele 21 mai 2002. C’est une plasticienne, artiste peintre, graveuse, sculptrice et réalisatrice de films franco-américaine.
Source Wikipedia :
« Née d’une mère américaine, Jeanne-Jacqueline Harper, et d’un père français, André Marie de Saint-Phalle, elle est le deuxième enfant d’une famille de cinq. Confiée pendant trois ans à ses grands-parents qui vivent à la campagne, elle grandit ensuite à New York et se marie à l’âge de 18 ans avec le poète Harry Mathews. Pendant longtemps, elle cache un lourd secret, le viol par son père à l’âge de onze ans, qu’elle révèlera en 1994, à 64 ans, dans son livre Mon secret. Elle travaille d’abord comme mannequin, pour Vogue, Life et Elle encouragée par le peintre Hugh Weiss.
En 1953, « victime d’une grave dépression nerveuse », elle est soignée en hôpital psychiatrique. Les électrochocs qu’elle y reçoit altèrent sa mémoire.
« J’ai commencé à peindre chez les fous… J’y ai découvert l’univers sombre de la folie et sa guérison, j’y ai appris à traduire en peinture mes sentiments, les peurs, la violence, l’espoir et la joie. »
C’est là que commence sa carrière, à l’image des artistes de la Collection de l’art brut de Jean Dubuffet. L’exposition parisienne de 2014 au Grand Palais « révèle la proximité de Niki de Saint Phalle avec Jean Dubuffet (1901-1985), le théoricien de l’art brut ».
Vers 1955, elle voyage en Espagne avec son mari et découvre les jardins de Gaudí. À Paris, où elle trouve son inspiration au musée d’Art moderne, elle rencontre Jean Tinguely qu’elle épousera en 1971, après avoir divorcé de Harry.
Les Tirs, performances durant lesquelles l’artiste tire à la carabine sur des poches de peinture, éclaboussant de couleurs des tableaux-assemblages, la rendent célèbre au niveau international dès 1961.
À cette époque, Niki intègre le cercle des Nouveaux Réalistes, participant à l’exposition organisée par Pierre Restany « À 40 degrés au-dessus de Dada » à la galerie J, dirigée par la femme de Restany, Jeannine de Goldschmidt. De juillet à septembre 1961, elle est au « Festival des Nouveaux Réalistes » à la galerie Muratore de Nice, organisée encore par Restany. Puis elle participe à l’exposition « Le Nouveau Réalisme à Paris et à New York » organisée à Paris, toujours par Restany à la galerie Rive droite. Elle crée des ex-voto, puis des Nanas, femmes plantureuses et colorées en grillage, papier mâché et polyester.
Vous aurez certainement déjà croisé une de ses oeuvres, comme devant le Centre Georges Pompidou, à Paris.
Cette exposition est vraiment superbe, un hymne à la féminité, une ode à la couleur, la liberté. C’est sensuel et coloré, des ventres, des seins.
J’ai ressenti la même ambiance que Dali, et Gaudi.
Connaissez-vous cette artiste ? vous aimez les expositions ?
je connais cette artiste qui sublime la femme avec un grand F !
Et oui les expos on adore même si on a ralenti en ce moment
J’adore Niki de Saint Phalle! Top cette expo!
oui c’est vraiment sympa à faire !
Cette xpo avait l’air très sympa, une belle idée de sortie !
Je suis fan et Cromignon aussi, je vais voir si je peux venir sur Toulouse avant la fin pour la voir!